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rdv Allée des volcans

  • cestpartipouruntour
  • 25 mai 2015
  • 3 min de lecture

Le continent sud-américain se couche sur la carte à plat ventre puis il fait le gros dos; reste sa colonne vertébrale pointue qui le parcourt de bout en bout, nos très chères Andes. Bien qu'on aie passé la frontière péruvienne par la côte, nous ne les quittons pas de si tôt et donnons des rendez-vous épisodiques à ma famille le long de l'épine dorsale niveau 5e ménisque, donc au sud de l'Equateur.

Première étape: la coloniale Cuenca et le parc Cajas en un long et beau dimanche (on vous évitera le rapport sur les conséquences aéroportuaires, téléphoniques et familiales de la grève des aiguilleurs aériens) car elle a deux jours de retard mais elle est bel et bien là!

hola

De là, c'est simple, il suffit de redescendre un peu, puis de monter beaucoup (oui, les côtes à 22% ça existe), encore un peu (est-ce que l'ingénieur-e qui a dessiné ces routes sait ce que c'est qu'un vélo?), toujours monter (on abandonne). Et c'est là! Nous voilà à Riobamba au pied du magnifique Chimborazo. Enfin magnifique quand il est dégagé, c'est à dire un jour sur trois en cette époque et de préférence le matin. Mais il y a des petits miracles:

Chimborazo.jpg

On reprend le chemin des ménisques andins et nous retrouvons vite à Ambato où Bruno, hôte Warmshower d'exception, nous attend avec un autre globe-trotter argentin, Tomás. Entre deux voyages, Bruno gère les restos de son père et c'est dans l'un d'entre eux que l'on s'improvise cuistots d'un soir. Entre deux morceaux de poulets, on se rend-compte que l'on a des amis en commun, des Namurois que Bruno a hébergés lorsqu'il vivait au Brésil. En espagnol on dit que le monde est un mouchoir.

P1070868.JPG

Le lendemain, c'est l'histoire de deux routes, une moyenne, assez plate, en vallée, et une nouvelle style autoroute mais plus longue et en montée. Qu'est-ce qu'on choisit? Beh la 2e bien sûr! Nous mazos, pas du tout, juste qu'on était persuadés d'être sur la 1ère car la carte n'était pas à jour (Deutsche kaliteit cette carte?) et heureusement, on ne l'a (presque) pas senti.

Arrivée sous la drache comme on aime, et qui voilà? Les parents de passage par hasard (#1) car eux vont loger dans une auberge dans un repli de montagne. Ce soir ce sont Javier et Rosa qui nous attendent dans leur boutique pour nous emmener chez eux. Mais il y a d'autres vélos près de la réserve... salut Nadine et Felipe! Ils sont alémano-colombiens et voyagent dans l'autre sens, vers le grand Sud. Et encore une chouette soirée grâce à Warmshower qui rassemble tous ces gens en vadrouille, de par les chemins ou dans leur tête.

Le lendemain c'est l'excursion au Quilotoa, sans montures, un lac de cratère, rien que ça. On avait prévu d'aller y ramer en amoureux mais le temps avait comme qui dirait un “binz”... et sur la route on tombe sur qui? Beh sur les parents (#2).

Quilotoa.JPG

On reprend la route, et non plus l'autoroute, qui nous mènera au Cotopaxi car on a fixé rendez-vous avec la famille à 9h au pied du volcan le lendemain. Après avoir demandé au moins une dizaine de fois le chemin (la route passe par une forêt, 3 villages, une carrière?), nous arrivons enfin à l'entrée du parc, on discutaille avec les gardes qui hésitent à nous laisser passer car il est tard, mais on refuse gentiment de camper à côté des toilettes. On terminera la route dans la pénombre, les pâtes du soir se feront à la frontale. Et ça vaut le coup, au petit matin on a droit à ceci:

rien_d'autre_à_ajouter.JPG

Après deux jours dans les nuages, nous quittons le sable volcanique pour les pierrailles (15km à jouer à pousse-pousse vélos pour éviter la casse) puis le bitume trempé: c'est dégoulinants mais heureux que l'on arrive dans une autre famille celle de la Casa de ciclistas de Santiago Lara, repère mythique des deux roues voyageuses.

On y dépose nos sacs car nous partons en famille et bus pour Otavalo, ville d'artisans, de marchés et de volcans cela va sans dire. Randonnées, cascades, lacs, villages. Puis papote, restos, plans sur la comète, débats. Puis déjà la famille belge repart... enfin c'est ce qu'ils disent mais je tombe encore souvent sur des camionnettes identiques à la leur, parfois un appareil photo sort d'une voiture et repart aussi tôt... cela ne m'étonnerait pas qu'ils soient restés au pays du milieu du monde, d'ailleurs ils ont dit à l'auberge avant de partir “estamos muy bien aquí, como en casa”.

Otavalo.JPG

 
 
 

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